A la découverte des déserts et ses vastes étendues ...

Pour la troisième année consécutive, je suis parti avec ma tente et ma moto afin d’explorer de nouvelles terres inconnues. Comme à mon habitude, je suis parti depuis Clermont-Ferrand mais cette fois-ci, accompagné par deux potes.

Et c’est fin septembre 2022 que cette nouvelle aventure a commencé. Après un magnifique été rempli de road trips et balades diverses, il était temps de changer de continent pour aller découvrir le Maroc !

Tout a commencé au printemps 2022 pendant une sortie Maxi Trail dans le Forez où Max, un des protagonistes du projet, me soumet l’idée d’aller explorer ce pays ! J’ai immédiatement des paillettes dans les yeux et me vois déjà au beau milieu du désert sur mon fidèle destrier, mon T7.

Les semaines passent et le projet se concrétise de plus en plus. Un troisième membre nommé Tanguy se greffe au groupe et l’idée d’aller fouler le sol Marocain devient de plus en plus concrète. Côté organisation, Max(ence) est chargé de faire une trace grâce à de nombreux tracés gpx qu’il a récupérés. Un bon casse-tête pour combiner les points d’intérêt et les sections off road à ne pas manquer. Tanguy lui, m’a aidé dans la quête des sponsors car nous partions pour 21 jours et nous avions besoin de produits de qualité afin de ne pas être embêtés pendant notre périple. Quant à moi, je serais chargé de la prise d’images ainsi que de la relation avec les marques.

Une fois notre équipe constituée et les rôles attribués, il ne nous restait plus qu’à préparer les motos pour le voyage. Et c’est Max qui s’en est chargé ! Car oui, j’ai oublié de vous dire, il est mécanicien chez Yamaha à Clermont-Ferrand et c’est clairement notre atout majeur en cas de coups durs. C’est donc après une révision complète des trois motos et un dernier point sur la check-list des indispensables à ne pas oublier que nous avons paqueté nos affaires chacun de notre côté.

Tarifa, c'est la pointe Sud-Ouest de L'Espagne mais aussi le point le plus proche de la côte Marocaine.

Plusieurs solutions se sont offertes à nous pour rejoindre la pointe Sud de l’Espagne. Traverser les déserts Espagnols sur quelques jours et profiter du Off Road, prendre les petites routes et couper le pays du Nord au Sud… Mais une seule option s’est imposée rapidement à nos yeux ! Descendre le plus rapidement possible pour rejoindre le ferry et débarquer au plus vite au Maroc et en profiter.

Nous avons donc pris la route avec nos motos chargées à ras-bord pour 2 jours et 1900 kilomètres d’autoroute. On ne va pas se mentir, même si c’était pour la bonne cause et que le graal nous attendait là-bas, c’était bien nul…  On n’avait jamais fait autant d’autoroute de toute notre vie.

Mais une fois le delta de Gibraltar traversé et les pneus crampons montés, la vraie aventure a pu enfin commencer. Nous avons donc débarqué à Tanger et le dépaysement fut total ! C’était le chaos sur les routes et les gens nous regardaient passer dans les rues tels des ovnis ! C’est après une petite pause pour changer quelques dirhams et manger notre premier tajine que nous sommes partis affronter la nature aride.

Sur les pistes sablonneuses du nord aux abords du barrage du 9 Avril.

Du Rif, Haut Atlas, dunes ou encore bord de mer, nous avons eu la chance de rouler dans d’innombrables endroits aussi surprenant les uns que les autres. Nous avons passé plus de 15 jours sur place et avons parcouru plus de 5000 kilomètres dont 70% de off road. Un véritable bonheur sans nom pour les mordus de tout terrain que nous sommes.

Et c’est seulement après quelques kilomètres hors de Tanger que nous sommes arrivés sur les premières pistes et ce pour notre plus grand plaisir ! Pour la première fois, nous roulions dans des chemins sablonneux où il a fallu s’habituer à de nouvelles sensations et apprendre à dompter nos T7.  Chaque moto était équipée de pneus différents. Ce qui a rendu le feeling de chacun aléatoire suivant les sections que nous empruntions.   Quand certains se faisaient extrêmement plaisir, ça pouvait être une galère sans nom pour d’autres… Le choix des pneumatiques sur ce genre d’aventure s’est avéré être un des points les plus importants ! De plus, nos motos pesaient un bon 250 kilos chargées et plein fait. Ça été une autre facette du voyage qu’il a fallu apprivoiser les premiers jours.

Mais revenons-en à ce qui nous intéresse le plus, le roulage ! Comme évoqué précédemment, nous avons commencé dans le dur sur des pistes sablonneuses du Rif.  Mais pas seulement… D’une vallée à l’autre, le décor comme le revêtement du sol pouvaient changer du tout au tout. On pouvait rouler aussi bien pendant des 10 aines de kilomètres sur du sable que sur des pistes béton nous poussant à l’excès. D’autre part, cette partie du pays a subi de nombreux incendies ces dernières années et nous a ainsi offert des décors aussi angoissants que beaux.

Nous avons également revu le tracé initial qui une fois sur place c’est avéré être plus orienté route que chemin. Monté en Desert Race de chez Michelin, il était hors de question que je ruine ces pneus sur de l’asphalte quand tant de possibilités s’offraient à nous. C’est donc grâce à l’application OsmAnd que nous avons réécrit le tracé quotidiennement. Et à ma grande surprise, ce fut un jeu d’enfant. L’application est très vite compréhensible et créer des itinéraires point par point a été une solution rapide et efficace.

Après une autre nuit en bivouac sur les hauteurs de Chafchaouen (la ville bleue), nous avons repris notre nouvel itinéraire bordé de décors vallonnées. Ce jour-là, nous avons fait notre première rencontre avec des locaux… En effet, après plusieurs kilomètres sur des petites routes, notre nouvel itinéraire nous a amenés dans une vallée bien spéciale. Nous l’appellerons « la vallée de la tisane » pour l’occasion. Comme vous le savez peut-être, cette région du Maroc est très pauvre et la tisane et un des seuls moyens de revenu pour la majorité des habitants…

C’est donc après quelques minutes à rouler dans cette vallée que nous sommes tombés sur un travailleur avec qui nous avons discuté. Méfiant au premier abord, il s’est vite détendu et nous a rapidement invités pour le repas du midi. L’occasion pour nous de comprendre un peu mieux la situation des gens qui vivent dans cette région* et aussi manger pour la première fois chez l’habitant. Du pain trempé dans l’huile d’olive, des œufs et une pastèque du jardin. Un premier repas qui allait en annoncer bien d’autres identiques ! Mais l’hospitalité des locaux n’est pas un mythe et les Marocains nous le prouveront tout au long du voyage.

Immersion au milieu du Rif dans une des vallées de ladite tisane!

Ce jour-là, ça a été aussi la première véritable occasion de se laver car après 3 jours sans réelle douche, nous commencions sérieusement à sentir le fauve. Et c’est dans une rivière en aval d’un des plus grands barrages du pays (Al Wahda), que nous avons pu exaucer notre souhait. L’occasion aussi de laver nos vêtements car nous étions partis avec seulement 4 tenues chacun… Ahah, Je vous vois venir avec vos mauvaises pensées !

Mais la place sur les motos était vraiment restreinte. Entre les vêtements, pièces et outils en tous genres, nécessaire de bivouac ou encore une semaine de nourriture déshydratée et quelques litres d’eau, on était chargé à ras bord ! Pour info, chaque moto avait entre 80 est 95 litres de stockage plus quelques accessoires comme un jerrican souple de 6 litres. Quant à moi, j’ai voyagé avec un petit supplément de 6 kilos sur le dos contenant mon matériel photo. De quoi bien me muscler le cou et les épaules.

Nous avons ensuite rejoint le Moyen Atlas pour prendre un peu d’altitude ! Cela faisait déjà quelques jours que les nuages nous suivaient et nous étions maintenant dans le brouillard et le froid. D’un massif à l’autre, les conditions météorologiques pouvaient changer très rapidement… Mais peu importe, nous étions préparés à affronter les pires conditions.

C’est donc avec stupeur que nous avons roulé sur des chemins humides jonchés de flaques d’eau. Mais au vu des décors qui nous entouraient, même la neige ne nous aurait pas dérangés. Les montagnes étaient magnifiques et la nature époustouflante ! Cette région a été à l’unanimité notre endroit préféré du trip. A tel point que nous y sommes repassés plus tard dans notre voyage afin de nous remettre une bonne dose de magie.

La faune et la flore du Moyen Atlas vous réserveront bien des surprises !

Nous avons également vu d’innombrables singes sauvages dans cette région. Personnellement, je ne m’attendais pas à ce genre de spectacle et cela a été une joie sans nom que de pouvoir les approcher et les photographier. Et comme pour les paysages, le Maroc regorge aussi d’animaux en tous genres. Des chiens sauvages qui essaient de se jeter dans vos roues sur votre passage aux innombrables chats errants qu’il faut nourrir pendant les poses repas ou encore ces pauvres ânes entravés le long des routes… c’était souvent un brise-cœur pour moi que de les voir ainsi.

Il y avait aussi un des emblèmes du désert qu’est le dromadaire et qui peut traverser d’un coup une de ces lignes droites de 30 kilomètres ou vous êtes a 170 km/h… Et plus improbable, un sanglier ou phacochère peut-être !  Car on n’a pas eu trop le temps de le voir en détail le bougre. Il s’est jeté entre mes roues et celles de Tanguy alors qu’on rejoignait le bivouac de nuit ! Une fraction de seconde ou on s’est vus tous les deux dans le fossé, happés par cette bestiole gonflée aux hormones !

Après quelques jours passés dans les montagnes au froid, où nous avons eu grêle et pluie, nous avons pris la route pour Merzouga ! Cette journée fut la plus dure côté changement de températures avec un départ à 6 degrés dans les montagnes et une arrivé à 38 dans les dunes. De quoi nous laisser un peu sur les rotules le temps de l’acclimatation. Mais peut-importe, nous étions à Merzouga et le spectacle était grandiose malgré le voile gris qui recouvrait le ciel. Après avoir déchargé les motos, on s’est essayés à rouler dans le sable. Mais contrairement à ce que l’on peut voir sur internet, ce n’était pas si facile que ça. Heureusement, on en a quand même profité quelques heures afin de se préparer pour ce qui nous attendait les jours suivants.

Les dunes de Merzouga, la Mecque des sports motorisés au Maroc!

Et c’est après une bonne nuit à l’hôtel afin de recharger les batteries et se relaxer un peu que nous avons pu entamer notre traversée du désert. Car oui, après une semaine de bivouac, on avait vraiment besoin d’une bonne nuit dans un lit et d’une douche aussi ! Pour ceux qui ne nous suivent pas sur les réseaux sociaux, nous avons passé 18 jours en tente sur 21 durant ce voyage. Et cumulé à de longues journées de roulage de plus ou moins 300 kilomètres, c’était vraiment épuisant à la longue.

Mais revenons-en à nos moutons !  L’heure était maintenant aux grandes plaines sans fin et aux bancs de sable aussi piégeurs qu’amusants ! Et après avoir passé une bonne partie de la journée entre pointes de vitesse et galère dans les dunes, la fin du voyage à failli sonner pour moi ! Ces grandes plaines étaient magnifiques et le sol très roulant. A tel point qu’au bout de quelques heures, on ne se rendait plus compte de la vitesse à laquelle on allait. Tantôt des trous, tantôt des bosses, mais jamais rien de trop surprenant hormis pour les suspensions qui pouvaient claquer en butée.

Puis est arrivée cette section de whoops énorme, vous savez celle qu’on trouve sur des terrains de supercross ! Et sûrement dû à une faute d’attention de ma part, je suis rentré là-dedans à plus de 80 km/h… Ce qui a eu pour conséquence de me faire guidonner puis je me suis littéralement envolé de la moto. Je me suis heureusement relevé instantanément et complètement excité par l’adrénaline du moment.  Je n’avais rien de grave mais pour ma Ténéré, c’était une autre histoire… Tête de fourche cassée, guidon tordu, sacoches éventrées et j’en passe… C’était déjà la fin d’après-midi et il nous fallait avancer rapidement jusqu’à la prochaine ville pour réparer la moto et pouvoir reprendre notre périple.

La soirée qui a suivi cette mésaventure a aussi été une des meilleures du voyage. Après quelques dizaines de minutes à rouler sur ma moto bancale, nous avons franchi plusieurs postes frontières proches de l’Algérie. La nuit commençait à tomber et nous avons donc demandé à des gardes si nous pouvions dormir près du poste afin de réparer la moto avec d’éventuels outils… qu’ils n’avaient pas ! Néanmoins, ce fut une belle soirée de partage avec ces hommes qui passent souvent plus d’un mois isolés au milieu du désert et avec qui nous avons pu échanger sur nos cultures respectives.

La culture Marocaine et l’accueil du voyageur sont sans pareil. Tout le monde prend soin de vous ici et cela tranche radicalement avec nos habitudes occidentales. Au petit matin, nous nous sommes rendus à Tagounite où par chance, nous avons trouvé un garage et surtout, un guidon de dépannage qui m’a permis de finir le trip. J’ai eu vraiment de la chance dans mon malheur sur ce coup-là car quelques jours plus tard, Tanguy à fait une mauvaise chute sur un rocher ce qui lui a coûté deux côtes et un aller simple vers sa maison.

Les montagnes et déserts Marocains regorgent de pièges pour les motards ...

Nous nous sommes ensuite rendus vers la célèbre plage blanche sur les flancs de l’atlantique. Ce fut une des sections où nous avons fait le plus de route mais une fois encore, les paysages étaient somptueux ! Nous étions sur Mars cette fois ci ! Entre les cols culminant à plus de 2000 mètres et ces roches orangées, le dépaysement était total !

Puis nous sommes tombés sur les derniers passages du Rally du Maroc et avons pris le temps de les contempler quelques instants. Mais trêve de plaisanterie, certains d’entre nous étaient là pour battre des records personnels ! En effet, après avoir attendu quelques heures que la marée descende, nous nous sommes adonnés à de multiples passages en quête d’un record de vitesse sur sable ! Et c’est Max qui l’a emporté avec 185 km/h ! Nous avons passé plusieurs heures sur ces 15 kilomètres de plage vierge. Entre pointes de vitesse et glisse, cela reste un des moments les plus mythiques du voyage !

La journée qui a suivi fut une autre balade de liaison à travers plaines et villages fortifiés (Taroudant). La météo quant à elle était de plus en plus menaçante nous offrant ainsi une belle douche qui nous força à nous mettre à l’abri quelques dizaines de minutes sur le bord de la route. Et c’est en début de soirée, après nous être perdus dans un village à la recherche de notre bivouac, que des habitants sont sortis de chez eux en nous voyant tourner en rond.

Rapidement, un des villageois nous a proposé de venir manger chez lui et d’y passer la nuit. Honnêtement, ce fut un des moments où l’on s’est senti le plus privilégié de notre vie !  Nous étions dans une famille adorable qui nous a servi couscous et tajine alors que les gens du village passaient un à un autour de la table pour nous rencontrer.  Un moment de partage sans pareil qui restera gravé à jamais !

Soirée chez Ahmed qui nous laissera des souvenirs gravés à jamais!

Nous sommes ensuite arrivés aux portes du Haut Atlas. Vous savez, c’est cette région qui abrite cinq sommets culminants à plus de 4000 mètres et des cols passant les 3000 mètres ! Ces chemins plus sinueux avec souvent de profonds précipices à leurs abords !  Et malgré une météo maussade au lendemain de fortes pluies, des chemins gras et piégeurs, ce fut encore un endroit incroyable à rouler, de par ces villages perchés bordés de cultures sur terrasses. Nous avons également roulé sur des routes ravagées par les pluies, mais aussi attaqué sur une grosse nationale nous menant tout droit aux portes de la prochaine ville.

Puis est venu Marrakech… certainement l’endroit qui nous a le moins plu du voyage. Je m’explique : cela faisait déjà presque 15 jours que nous étions isolés des endroits touristiques et ce pour notre plus grand bonheur ! Nous étions habitués aux petits villages ou tout le monde sortait de sa maison pour nous saluer. Des enfants par centaines qui criaient et nous tapaient dans la main. Une hospitalité sans pareil quoi. Alors que cette grande ville elle, n’avait rien à voir. On se sentait revenu comme dans n’importe quel coin touristique de cette planète. Des gens aigris voyant en nous une vache à lait comme pour les milliers d’autres touristes qui passaient devant leurs étals. Ça faisait vraiment bizarre de retrouver ce type de mentalité !

L'afflux touristique de Marrakech fait de cette grande ville un endroit ordinaire à nos yeux.

Heureusement, le dépaysement est revenu instantanément une fois les portes de la ville franchies. Et après un court passage dans le moyen Atlas, une des régions que nous avons le plus appréciée, nous avons pris la route de L’Est. Et à notre grande surprise, nous arrivions maintenant dans ce qui a été la région la plus vaste et sauvage que nous ayons eu la chance de traverser. Et malgré des pistes qui pouvaient faire plus de 100 kilomètres sans réel challenge, c’est une fois de plus la météo qui allait nous jouer des tours.

Le ciel était cette fois-ci plus chargé qu’à la normale. On pouvait apercevoir d’énormes éclairs au loin et on a vite choisi de s’abriter au dos d’une maison abandonnée à plusieurs dizaines de kilomètres de toute civilisation. Et nous avons à peine eu le temps de planter nos tentes que l’orage nous est tombé dessus ! Des centaines de litres d’eau sont tombées du ciel en quelques instants le tout entrecoupé d’énormes coups de tonnerre à vous faire froid dans le dos ! Clairement, c’est un des moments de nos vies ou on a eu le plus peur !  En effet, les oueds (rivières) se sont remplis en seulement quelques minutes. Et malgré la pluie qui frappait nos toiles de tente avec une force sans pareil, nous entendions de plus en plus les cours d’eau se déchaîner !

Et c’est au petit matin, après ce qui a été une des plus mauvaises nuits du voyage, que nous avons réalisé l’ampleur des dégâts. Les cours d’eau étaient remplis et s’écoulaient avec une force incroyable. Ce jour-là, nous avons dû rebrousser chemin à plusieurs reprises mais également traverser quelques oueds ou on ne va pas se mentir, on ne voulait pas tomber. Mais outre les cours d’eau déchaînés ou les plaines inondées, ce fut aussi notre dernier jour de off road au Maroc. Et plus nous nous approchions de la cote et du ferry et plus la nostalgie nous prenait aux tripes.

Cela faisait déjà quelques jours que cette sensation naissait en moi mais l’échéance approchant à grands pas, elle est devenue omniprésente. Nous avons finalement retraversé la Méditerranée en direction d’Alméria où nous avons tenté de remonter l’Espagne par les pistes. Mais après quelques heures de roulage et d’innombrables fautes de navigation, on s’est vite rendu compte que nos esprits étaient restés au Maroc. Il était donc temps de rentrer chez nous pour se reposer et se remémorer tous les bons souvenirs accumulés au cours des dernières semaines.

Un petit-déjeuner et surtout une rencontre extraordinaire au milieu du désert.

Pour conclure, cela a été le voyage d’une vie. Nous avons découvert une culture sans pareil et un peuple formidable. C’est un pays magnifique offrant une possibilité de roulage inégalable de par sa diversité mais également par ses paysages tout droit sortis de films.  Aujourd’hui encore, beaucoup de merveilleux souvenirs me traversent la tête en revoyant les photos et vidéo. Maintenant, la seule chose qui me chagrine est de devoir trouver mieux pour ma prochaine aventure. C’est vraiment une destination que je vous conseille car personnellement, je ne suis pas à l’abri d’y retourner rapidement !

Le Maroc est le plus beau terrain de jeu que j'ai eu la chance d'explorer !

La prochaine destination.

Chaque année, nous essayons de partir à la découverte d’un nouvel endroit ! D’une route mythique à un itinéraire Off Road populaire, nous sommes toujours à la recherche d’un itinéraire spécial ! Pour 2023, nous n’allons pas déroger à la règle et sommes dores et déjà à la recherche du futur trip ! Quelques idées nous trottent déjà en tête comme le tour de l’Islande en trail, les cols des montagnes portugaises en routière, la tournée des déserts Espagnols ou même la Cappadoce … Si vous avez des idées, adresses …  n’hésitez pas à les partager avec nous ! Nous sommes constamment à la recherche d’endroits insolites à visiter !