Quand la moto me mène là où se cachent Faune et Flore !
Depuis six ans maintenant, je parcours les sentiers en off-road, explorant forêts et montagnes avec une liberté intense. Ces escapades à moto m’ont offert des instants magiques, notamment ces rencontres inattendues avec la faune sauvage. Croiser le regard furtif d’un cerf au détour d’un virage, apercevoir un renard filer entre les arbres ou surprendre un rapace et le suivre en plein envol dans un sentier en sous bois… autant de moments qui illuminent mes balades et ravivent ma passion pour la nature. Pourtant, derrière cette fascination, une question revient sans cesse dans mon esprit : est-ce vraiment respectueux de déranger ainsi les animaux, de surgir à toute vitesse sur leurs chemins, les surprenant dans leur habitat naturel ?
Chaque fois que j’entends les sabots d’un chevreuil s’éloigner précipitamment ou que je vois un groupe de biches prendre la fuite, un sentiment mêlé d’émerveillement et de culpabilité m’envahit. J’aime cette proximité avec la nature, mais je réalise aussi que ma présence motorisée peut être intrusive, perturbante. Cette réflexion m’a conduit à repenser ma manière d’utiliser ma moto. Et si elle n’était pas simplement un moyen d’arriver vite, mais aussi un outil d’approche, une passerelle pour accéder discrètement à ces lieux sauvages ?
Plutôt que de foncer dans les sous-bois, pourquoi ne pas ralentir, garer la moto à l’orée des sentiers, et poursuivre à pied ? Cette méthode permettrait d’observer sans déranger, de capter la beauté fragile des instants naturels sans les brusquer. Ma moto deviendrait alors bien plus qu’un simple engin tout-terrain : un allié dans ma quête d’images authentiques et respectueuses, mêlant aventure et photographie. C’est cette nouvelle approche, cette expérience plus douce et consciente que je souhaite partager, en espérant trouver un juste équilibre entre passion, liberté et respect du vivant.

Chapitre 1 : L’appel de la nature
Pour commencer, j’ai toujours été fasciné par les paysages, la faune et la flore. Au fil des années, les différents moments de la vie m’ont amené à capturer toutes sortes d’images, dans des domaines très variés. Pourtant, jamais personne ne m’a payé pour prendre le temps de figer ces instants de nature… et, d’une certaine manière, je ne me le suis jamais vraiment accordé non plus. J’ai souvent photographié en vitesse, entre deux activités, sans m’arrêter pour contempler, écouter, respirer ce qui se trouvait autour de moi.
Mais les temps changent. Aujourd’hui, l’appel de la nature est devenu plus fort que jamais. Ce n’est plus une simple envie : c’est un besoin profond. Celui d’admirer les paysages sans filtre, de respirer l’air des sous-bois, de me laisser porter par les sons, les odeurs, les lumières, et d’en saisir toute la sensibilité.
Depuis quelque temps, mon vieux compagnon de route — le Sony 200-600 mm f/5.6-6.3 — a retrouvé une seconde jeunesse. À l’origine, je l’avais acheté pour la moto sur piste ou pour des plans nécessitant une très longue focale. Aujourd’hui, il reprend du service dans un tout autre contexte : ma nouvelle passion pour l’ornithologie et l’observation de la faune.
Pris par cet engouement grandissant, je vais d’ailleurs très bientôt investir dans un doubleur de focale Sony. Avec une portée pouvant atteindre 1200 mm, j’espère me rapprocher au plus près de mes sujets tout en les respectant, en capturant leurs attitudes, leurs comportements, leurs instants de vie. Une puissance optique qui me permettra aussi de créer des clichés d’une autre dimension, notamment lors de mes sorties en moto.
Cette évolution, presque naturelle, marque le début d’une nouvelle manière de vivre mes aventures : plus attentive, plus sensible, plus en harmonie avec le monde sauvage.
l’ornithologie
L'Aventure à ma porte !
Autour de chez moi, la vie ailée s’éveille chaque jour un peu plus, offrant des scènes inattendues et magnifiques. Entre mésanges, merles et rouges-gorges, chaque oiseau semble raconter sa propre histoire devant mon objectif. Mais le plus surprenant fut ce faisan curieux, resté près de dix minutes à admirer son reflet dans la vitre, comme hypnotisé. Un moment à la fois drôle et touchant, capturé en toute discrétion. Ces cinq clichés témoignent de la richesse et de la poésie de la nature qui m’entoure, juste là, à portée de regard.




Chapitre 2 : De mon jardin aux promenades quotidiennes
Mon jardin est un véritable refuge pour de nombreuses espèces d’oiseaux, et les flux migratoires nous offrent un spectacle renouvelé à chaque saison. Idéalement situé sur l’un des grands couloirs migratoires du Puy-de-Dôme, il se transforme au fil des mois en terrain d’observation privilégié. Cette diversité grandissante a éveillé ma curiosité, presque sans que je m’en rende compte.
Puis, un jour, l’envie de les voir de plus près — vraiment de près — m’a piqué. Dès que la météo l’a permis, je suis parti explorer les champs, les bois et les grandes étendues qui entourent ma maison, souvent accompagné de ma douce. Ces sorties simples, presque quotidiennes, sont devenues de vrais moments de découverte et d’apprentissage.
Comme tout débutant, les premiers clics étaient satisfaisants sur le moment… puis le traitement du soir rappelait vite la réalité : flous, décadrages, vitesses trop lentes, réglages approximatifs. Un retour aux bases qui ramène parfois à de vieux souvenirs. Mais ce sont les lois de l’apprentissage, et elles sont là pour une raison.
Car en plus de la patience qu’il faut développer pour attendre nos amis à plumes, il faut aussi apprendre à adapter ses réglages en permanence. Certains oiseaux surgissent, virevoltent ou disparaissent en une fraction de seconde ; d’autres sont si rapides qu’on a à peine le temps de les cadrer. Un défi technique autant qu’un exercice d’humilité… mais terriblement motivant.
Les Randonnées
Proximité et découverte !
La proximité et la découverte vont souvent de pair dans mes explorations. Les lieux repérés à moto me donnent régulièrement envie d’y revenir à pied, pour les sonder plus en profondeur. Et bien souvent, l’effort est récompensé : chaque sortie me fait découvrir de nouvelles espèces sur mon propre territoire. Parfois même, le temps semble se suspendre, offrant des rencontres inattendues. Se retrouver à seulement quelques mètres de ces oiseaux est un privilège rare, presque magique.




Chapitre 3 : Le défouloir à clic du jeune photographe animalier compulsif !
Bien entendu, quoi de mieux qu’un zoo pour se défouler et ramener quelques beaux clichés à la maison sans trop galérer ? Facile, me direz-vous… certes. Mais cela reste un excellent terrain d’entraînement pour peaufiner ses réglages, tester son matériel et comprendre le comportement des animaux sans la pression du “tout ou rien” de la nature sauvage. Et puis, il faut l’avouer, capturer des photos dignes de ce nom, qui demanderaient parfois des semaines — voire des mois — d’attente en pleine nature, procure toujours un certain plaisir.
Les voyages, eux aussi, se marient parfaitement avec cette passion. Les espèces changent selon les destinations, tout comme les paysages, les lumières et l’ambiance qui les entourent. Un rêve pour un photographe : la nouveauté, permanente, inspirante, qui relance la créativité à chaque instant.
Au fil de mes trajets, comme tout le monde, j’ai eu la chance de croiser quelques espèces sauvages… ou parfois moins sauvages. Du Maroc aux Canaries, en passant par les Pyrénées, chacun de ces lieux regorge de merveilles uniques. Autant d’occasions de déclencher, encore et encore, avec le même enthousiasme compulsif du jeune photographe qui découvre un monde sans fin à travers son objectif.
Les Lieus Sûrs
Parc Animalier D'Auvergne
La proximité et la découverte vont souvent de pair dans mes explorations. Les lieux repérés à moto me donnent régulièrement envie d’y revenir à pied, pour les sonder plus en profondeur. Et bien souvent, l’effort est récompensé : chaque sortie me fait découvrir de nouvelles espèces sur mon propre territoire. Parfois même, le temps semble se suspendre, offrant des rencontres inattendues. Se retrouver à seulement quelques mètres de ces oiseaux est un privilège rare, presque magique.




Conclusion : Vers une nouvelle harmonie entre passion et nature
Au fil de ces expériences, ma relation avec la nature et la photographie a profondément évolué. Ce n’est plus seulement une quête de belles images, mais un véritable cheminement vers une approche plus respectueuse et consciente du vivant. La moto, autrefois simple moyen de déplacement rapide, est devenue un outil précieux d’exploration douce, m’ouvrant des portes vers des territoires parfois inaccessibles autrement. Elle me permet d’allier liberté et discrétion, pour approcher la faune sans trop la brusquer, et saisir ces instants fugaces avec patience et humilité.
Les balades quotidiennes, les sorties en pleine nature, les voyages et même les visites au zoo ou au parc animalier sont autant d’occasions d’apprendre, d’observer et de m’émerveiller. Chaque rencontre, chaque cliché, me rappelle que la beauté de la nature se mérite et qu’elle demande autant de respect que de passion.
Aujourd’hui, je ressens plus que jamais ce besoin d’équilibre entre la vitesse de la moto et la lenteur de la contemplation, entre l’énergie de la chasse photographique et la douceur de l’approche silencieuse. C’est ce juste milieu qui donne tout son sens à mes aventures, et qui m’encourage à poursuivre ce voyage, objectif à la main, cœur ouvert, sur les routes et les sentiers d’Auvergne… et au-delà.
Allier passion de la moto et respect de la nature : la vraie aventure commence ici.
La prochaine destination.
L’aventure continue avec des projets plein la tête : bientôt, cap sur les Alpes pour explorer leurs sommets majestueux et capturer la faune alpine dans son habitat naturel. Je prévois également des visites au célèbre Zoo de Beauval, un lieu incontournable pour enrichir ma pratique photo avec des espèces rares et fascinantes. Entre ces escapades, de nombreuses randonnées m’attendent, offrant l’occasion de mêler moto et marche pour découvrir toujours plus de trésors cachés. Chaque destination est une promesse de rencontres uniques et d’images inédites, au cœur d’une nature généreuse.
































































